dimanche 13 février 2011

Sur les pas de Jacques AUDIBERTI

par Marie-Louise Audiberti, sa fille, Laurent Ponty, son petit-fils, Claude Lehmann, président des Amis de Jacques Audiberti.

Photos de la séance du samedi 12 février 2011









"en quête d'un argot universel, d'une langue enfin possible, entre l'oral et l'écrit"
préface de Georges PERROS à "Ange aux entrailles" Poésie/ Gallimard

lundi 17 janvier 2011

Georges PERROS par Thierry GILLYBOEUF

Quelques photos de la rencontre du 8 janvier qui confirme le mot de Georges Perros :
"Faut aimer la vie".




mardi 14 décembre 2010

"Les deux âmes de Frédéric CHOPIN" par Jean-Yves CLEMENT le 11 décembre 2010


Jean-Yves Clément











" Un aspect qui nous rapproche, c'est ce style aphoristique et lapidaire qui caractérise sa musique et influence ma façon d'écrire. "

mercredi 3 novembre 2010

Les "gouttes de lumière" de Joseph JOUBERT par Jean-Luc DAUPHIN, le 13 novembre



"Il me tombe des étoiles de l'esprit"
Joseph Joubert



Les « gouttes de lumière »
de Joseph JOUBERT :
une poétique de la sagesse.


par Jean-Luc DAUPHIN

dimanche 10 octobre 2010

Cécile SAUVAGE, de la poésie à la musique par Béatrice MARCHAL

Quelques photos de la rencontre "Cécile Sauvage, de la poésie à la musique" ayant eu lieu au Cercle le Samedi 9 octobre 2010...



"Je souffre d'un lointain musical que j'ignore"
"Je ne serai jamais guérie de la douceur de vivre"
Cécile Sauvage

par Béatrice MARCHAL


mardi 5 octobre 2010

Hommage à Robert-Huges Boulin

Robert-Hugues BOULIN, poète aveugle, apportait sans cesse la preuve qu’il était voyant, au quotidien, comme dans sa poésie. Ses Images (titre de l’un de ses plus récents livres) le portaient, donnant à sa Cité intérieure (titre de l’un de ses premiers livres), un regard, un imaginaire aux couleurs plus chatoyantes que chez la plupart des autres poètes.
Robert, qui a longtemps fait partie de notre Comité, d’emblée nous reconnaissait à la voix, et sans la moindre hésitation nous saluait par notre prénom, et la chaleur de son timbre répondait à notre émotion.
Lucide sur son destin : Je ne suis né que pour mourir (Jetés a vent), il n’en demeurait pas moins transmetteur d’une parole de vie. Il a bâtit une œuvre aux multiples facettes : poèmes en vers libres, poèmes en forme classique, proses poétiques, nouvelles : Les mots cherchent le mot / les idées se courtisent (très belle leçon de poésie mise en lumière par son éditeur et ami, Thierry Sajat dans la préface de La Grande symphonie).
Il s’était rapproché de Pierre Esperbé - son cadet de quelques mois qui l'a cependant devancé dans la mort -, lorsqu’il avait découvert que les parents de celui-ci, tous deux aveugles, avaient également vécu à l’institut de Saint-Mandé, qu’ils avaient connu ses propres parents. La poésie et l’amitié amplifièrent leur complicité.
Les mots lui servaient à ouvrir de nouveaux chemins. La poésie, l’humour – et même l’autodérision -, l’amour, l’aidaient à se tenir debout, en homme chaleureux, arbre sans cesse revivifié dans sa quête d’une nature qui serait en harmonie avec l’humanité : Si je crois en l’homme / je doute de ses actes (Jetés au vent). Certains de ses vers ressemblent à des maximes : On ne fait pas de feu avec des cendres froides (Jetés au vent). Mais sa philosophie lui permettait surtout le dialogue avec les autres. Depuis la disparition de son épouse aimée, - également fidèle à nos réunions de poésie - il avait su se recréer un monde à la dimension de son élan poétique : L’homme éphémère appartient à l’éternité. Humble cependant, au service de ses compagnons. Son rafiot, écrit-il dans Images s’appelle Petit bonheur.
Son œuvre s’achève par La grande symphonie – parue en ce début d’été –. Il était conscient qu’il s’agissait là de ses dernières notes (titre d’ailleurs du dernier poème de ce recueil). Et avec ses derniers mots, je vous invite à le relire, à le remercier d'avoir été cet éveilleur de mots, à penser à lui, pour qu’il demeure vivant, dans la permanence du poème : Puisque vous êtes Lumière / au cœur de la nuit.

Colette Klein

dimanche 4 juillet 2010

Hommage à Laurent TERZIEFF

Laurent TERZIEFF Un artiste de lumière habité par la poésie, un être de passion et de partage.



Nous le rencontrions parfois venant de la rue du Dragon, où il demeurait,  sur le Boulevard Saint-Germain où le Cercle Aliénor tient ses réunions à la Brasserie Lipp. C’était une émotion intense que d’approcher cet homme de théâtre, immense et pourtant d’une telle vérité,  pour ceux qui avaient eu la chance de suivre son itinéraire, au moins  depuis « Tête d’Or », mis en scène par Jean-Louis Barrault, à l’Odéon, jusqu’au  « Philoctète » dans un texte de Jean-Pierre Siméon, sur la même scène. Exemplaire aussi pour les générations nouvelles qui ont découvert le comédien brisé par la vie et la maladie mais transfiguré par la passion du texte et de la scène et par ce don exceptionnel de communiquer au public le sens de la beauté.

Lorsque j’ai proposé,  il y a deux ans, une séance de notre Cercle sur le thème « Théâtre et Poésie » c’est vers lui que se tournait ma pensée. Nous gardions, comme trésor, après une présentation de Rilke,  l’évocation de  l’œuvre poétique de  Milosz au Lucernaire, au tout début des années 80. Impossible de surpasser en intensité, en clarté, en émotion cette offrande à trois voix  de la haute parole du poète. Pour cette composition dramatique intense, Pascale de Boysson et Claude Aufaure étaient  là, tout naturellement, en fervente complicité avec Laurent Terzieff.
Pour l’entretien avec Bruno Doucey au Cercle Aliénor,  nous avions sollicité Claude Aufaure, qui jouait à ce moment « L’Habilleur »  et a d’emblée  relevé le défi et l’exigence.

« Point de Théâtre sans Poésie »  aimait à dire Laurent Terzieff. Il confiait dans une interview accordée à Laurence Liban  «  L’essentiel nous est caché et ne peut se révéler par l’intuition poétique ».
Cette vie consacrée au partage et au don  en aura été la preuve lumineuse.

Maurice Lestieux
le 3 juillet 2010